Pages

This is default featured post 1 title

Vos droits : Divorce et Affaires Familiales

This is default featured post 2 title

Vos droits : Travail et emploi

This is default featured post 3 title

Vos Droits : consommation

This is default featured post 4 title

Vos Droits : Patrimoine

This is default featured post 5 title

Vos Droits : Penal

lundi 31 janvier 2011

Conférence " les violences morales à l'épreuve du Droit : du harcèlement au travail à leur reconnaissance dans la sphère familiale" avec Maître Reiter, Avocat, le 4 février 2011 à Melun (Seine-et-Marne)

Conférence-débat : les Violences morales à l’épreuve du Droit : du harcèlement au travail à leur reconnaissance dans la sphère familiale. L'association Et les maux s’envolent organise une conférence le 4 février 2011 à 20h00 à l’Astrocafé, brasserie de l’Astrolabe – 25, rue du Château – Ile Saint Etienne à Melun (77 Seine-et-Marne) avec Me Nathalie Reiter, Avocat au Barreau de Paris. Après un état des lieux du droit applicable en matière de harcèlement moral au travail à la lumière notamment des dernières jurisprudences, seront évoquées les dispositions de la Loi du 9 juillet 2010 instituant notamment un délit de violence psychologique et créant une ordonnance de protection.
Comment peut-on définir les violences psychologiques? Que peut-on attendre de la nouvelle Loi? Comment prouver des violences qui sont exercées la plupart du temps dans l’intimité du domicile conjugal? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre et qui ouvriront sur un débat avec la salle.
Source : Et les maux s'envolent 
Entrée libre – restauration sur place – réservation conseillée par mail contact[at]goelance.com

lundi 24 janvier 2011

vendredi 21 janvier 2011

Réforme de la Garde à vue : le texte des députés

Garde à vue : les députés terminent l'examen du texte de la réforme.

Les députés ont terminé, jeudi 20 janvier 2011, la discussion des articles du projet de loi relatif à la garde à vue présenté par le Gouvernement. Le texte fait suite à la décision du Conseil constitutionnel du 30 juillet 2010 qui a déclaré le régime des gardes à vue de droit commun contraire à la Constitution et avait ordonné une réforme avant le 1er juillet 2011.
Pour information, le nombre de gardes à vue en France est passé de 336.718 en 2001 à 792.293 en 2009, selon les chiffres officiels. Avec les infractions routières, le chiffre approcherait les 900.000.

Les explications de vote et le vote par scrutin public auront lieu le mardi 25 janvier à 16h15 tandis que le Sénat devrait examiner à son tour le texte en mars ou avril.
- la présence de l'avocat tout au long de la durée de la garde à vue, et plus seulement trente minutes au début, avec des cas dérogatoires où l'arrivée de l'avocat pourra être différée pendant 12 heures en droit commun, 24 heures en matière de crime organisé et 72 heures dans les affaires de terrorisme.
- le droit à garder le silence, supprimé en 2003, est rétabli avec obligation pour les enquêteurs de le notifier à la personne gardée à vue en même temps que la notification du droit à l'assistance d'un avocat.
- la personne en garde à vue pourra faire prévenir à la fois sa famille et son employeur et non plus l'un ou l'autre. Elle pourra garder certains objets intimes comme des lunettes et l'examen médical réalisé au cours de la garde à vue devra se tenir " à l'abri du regard et de toute écoute extérieurs ".
- la garde à vue restera sous le contrôle du procureur de la République et non pas du juge des libertés
- il n'y aura pas d' "audition libre", un interrogatoire sans avocat et sans limitation de durée, comme le proposait le texte initial.
- un amendement a été adopté concernant la "police" de l'audition pendant la garde à vue, lequel dispose que, si l'officier de police judiciaire estime que l'avocat "perturbe gravement" le bon déroulement d'une audition ou d'une confrontation, il en informe le procureur, celui-ci pouvant alors aviser le bâtonnier aux fins de désignation d'un nouvel avocat choisi ou commis d'office.

Mise à jour le 24 janvier 2011

jeudi 23 décembre 2010

Escroquerie en bande organisée via des sociétés fictives : un réseau démantelé en Seine-et-Marne

Escroquerie en bande organisée par le biais de sociétés fictives : un réseau demantelé en Seine-et-Marne près de Fontainebleau (Mise à jour le 23 décembre 2010 à 10h00)

La presse ne cesse de relayer des faits d'escroquerie en bande organisée; que ces derniers visent un designer styliste de renom, concernent un vaste chantage immobilier dans le sud de la France* ou  des clients qui , en guise d'éoliennes, n'ont eu que du vent **, la répression accrue de ces infractions ne semble pas dissuader les protagonistes.

C'est encore une affaire d'escroquerie en bande organisée ayant son siège en Seine-et-Marne que le Journal Le Parisien révèle en ce 23 decembre 2010 : les enquêteurs de la brigade de sûreté départementale et du GIR de Seine-et-Marne viennent d'interpeller 6 personnes soupçonnées d'être à l'origine d'une escroquerie en bande organisee par l'intermédiaire de quelques 76 sociétés fictives créées dans le Gers, le Tarn-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées.

Le préjudice subi serait à la hauteur des moyens mis en oeuvre et porterait sur plus de 500.000 euros dont 120.000 euros de TVA indûment perçue. Outre le Trésor Public, plusieurs centaines de commerçants et fournisseurs de l'Hexagone seraient victimes dans cette affaire initiée en 2009 à la suite de dépôts de plaintes à Moret-sur-Loing, les mis en cause étant pour la plupart originaires des environs (Thomery, Saint-Mammès, Ecuelles) ou de Paris ou la Seine-Saint-Denis.
Si le mode opératoire n'est pas relaté avec précision, il semble que les mis en cause réalisaient des achats pour le compte de "sociétés spécialisées dans les travaux, le bâtiment, l’aménagement de bureaux, de cuisines, ou de décoration" et que de faux extraits KBis et de fausses identités aient été utilisés pour leur permettre d'ouvrir des comptes bancaires.
La notion de société fictive n'est pas définie par la Loi mais résulte d'une construction jurisprudentielle qui tend à déduire d'un faisceau d'indices concordants (défaut de pluralités d'associés, défaut d'activité sociale, défaut de respect du rite sociétaire, défaut d'autonomie patrimoniale de la société) que cette entité n'est qu'apparente et qu'il s'agit d'une sorte de "coquille vide".
La définition de la bande organisée résulte, en revanche, de l'article 132-71 du Code Pénal (issu de la réforme du code pénal du 1er mars 1994) qui dispose que :
"Constitue une bande organisée au sens de la loi tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'une ou de plusieurs infraction". 
Le législateur a entendu sanctionner plus sévèrement la commission des infractions en bande organisée, circonstance qui constitue une cause d'aggravation et emporte un durcissement de la peine. Prévue pour le vol en 1981, puis pour les destructions et dégradations en 1983, le champ d’application de la notion de bande organisée n’a cessé de s’étendre depuis. Il a été élargi à l'escroquerie en 1994 en même temps qu'au proxénétisme, trafic de stupéfiants, extorsion, recel, enlèvements et séquestrations, fausse monnaie. Se sont ajoutés en 1996 : le blanchiment, l’aide à l’entrée ou le séjour irrégulier; en 1999, le dopage sportif, la dernière extention datant de 2004.
L’escroquerie en bande organisée est un délit puni par le droit français. Le fait de commettre une escroquerie en bande organisée est passible de 10 ans de prison et de 1.000.000 d’amende ( article 313-2 du code pénal).

Dans l'immédiat, le Journal Le Parisien nous informe que les protagnistes " viennent d’être présentés devant le juge d’instruction de Fontainebleau et incarcérés dans les maisons d’arrêt de Meaux-Chauconin, Fresnes (Val-de-Marne) et Fleury-Mérogis (Essonne)."

Affaire à suivre ...
Toujours sur la notion de bande organisée, voir également pour des vols de cartes bleues en bande organisée à Albi (Tarn)

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More

 
Google Analytics Alternative