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mardi 22 juin 2010

22 juin 2010 au Sénat : La Loi sur les violences conjugales ou au sein du couple

La Loi sur les violences conjugales à l'ordre du jour du Sénat le 22 juin 2010 :

Après adoption par l'Assemblee Nationale le 25 fevrier dernier, la proposition de loi renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes sera discutée en séance publique au Sénat les 22 et (éventuellement) 23 juin 2010. C'est un texte quelque peu remanié qui sera soumis à l'examen des Sénateurs dès 18h00 ce 22 juin 2010 et pourtant très attendu.

L'enjeu est effectivement important à l'heure où les chiffres des violences conjugales apparaissent avoir été sous-estimés. En effet, si les victimes directes ou indirectes sont inclues dans ces chiffres, ce sont en réalité 460 personnes qui sont décédées en 2006 en France en ayant été victimes de ces violences.

Ces chiffres qui résultent de l’étude « Femmes assassinées: les chiffres réels »  (réalisée par Psytel dans le cadre du programme Daphné II) laissent apparaître que " 232 femmes se sont suicidées, 137 ont été assassinées ainsi que 14 enfants ou membres de la famille, 31 hommes ont été tués par leur compagne et 46 auteurs d’homicides se sont à leur tour suicidés.

Autant dire que les victimes, dont la parole s'est libérée depuis 2006, attendent beaucoup de l'issue des débats et des propositions qui en découleront. Parmi ces dernières, figure la très attendue ordonnance de protection qui devrait permettre au juge des affaires familiales de protéger une femme menacée de coups, de mariage forcé ou de mutilations sexuelles en organisant l'éviction de l'auteur des violences du domicile familial ou en organisant le relogement et en statuant sur le sort des enfants de la femme qui aurait décidé de quitter le domicile conjugal, mais aussi la création d'un délit de violence psychologique au sein du couple dont la reconnaissance par la législation française serait pionnière en la matière.

Sources :

samedi 14 novembre 2009

Preuve : quand Facebook aide la Justice à rétablir la vérité

Facebook aide à innocenter un jeune homme poursuivi pour vol à main armée ou Quand les nouvelles technologies et les réseaux sociaux viennent au secours de la Justice

On sait depuis peu que la Cour de Cassation considère désormais les SMS comme mode de preuve admissible en Justice. Après un arrêt du 23 mai 2007, la Cour de Cassation a franchi une étape supplémentaire en reconnaissant, dans un arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 17 juin 2009, que les SMS pouvaient constituer un mode de preuve dans une affaire de divorce.

Voilà qu'aujourd hui, c'est le réseau social Facebook qui défraye la chronique en fournissant un alibi à un jeune homme poursuivi pour vol à main armée et en permettant à son Avocat d'obtenir une relaxe ( Source : AFP ). Démontrant qu'à l'heure des faits, son client, Rodney Bradford, postait un commentaire sur son compte Facebook pour demander à sa petite amie où se trouvaient les pancakes, l'Avocat est parvenu à convaincre le Tribunal que son client était à la même heure connecté sur l'ordinateur de son père et à faire abandonner les charges qui pesaient contre lui.

De là à conclure comme 01net que " Cette histoire montre en tout cas le rôle que pourraient tenir, à l'avenir, les réseaux sociaux dans certaines affaires judiciaires. " il y a une grande marge et ce sont sans doute des conclusions un peu hâtives d'un journaliste peu au fait des méandres de la Justice. A notre avis, de l'eau coulera sous les ponts avant qu un tel mode de preuve soit admissible en France.

En l'occurrence, l'affaire se déroulait aux Etats Unis. Au demeurant, en dehors même de toute usurpation d'identité, il est possible à quiconque connaissant un e-mail et le mot de passe d'une personne de se connecter à son profil facebook et il pourrait être donc trop facile de se constituer un alibi par intermédiaire interpose. La remarque vaudrait également pour l'adresse IP dès lors qu'une personne serait en mesure de se connecter à votre ordinateur. C'est d'ailleurs ce que relève également Margot Lopez dans un reportage pour l'Associated Press intitulé " Legal First: Facebook Pancake Post Frees Suspect ".



Ainsi, désolés de décevoir les ardents défenseurs des nouvelles technologies qui auraient pu voir là une application pratique supplémentaire à leur jouet favori, mais il faut peut-être plus relier la clémence des juges américains à la jeunesse de Rodney qui ne semble pas plus devoir son salut à Facebook qu'aux Pancakes !

La seule conclusion qui puisse vraiment s'imposer est : " La gourmandise n'est pas toujours un vilain défaut."

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